Alice Rende

Dans une boîte de plexiglas à peine plus large qu’elle-même, la contorsionniste Alice Rende invente une traversée vertigineuse, où chaque geste cherche à déjouer les frontières de l’enfermement. Corps à corps avec quatre parois transparentes, elle glisse, s’élève, compose une danse suspendue entre élan et résistance, au bord d’un équilibre sans cesse menacé.

À l’intérieur d’un cube de verre de soixante-cinq centimètres carrés, haut de presque quatre mètres, Alice Rende déploie une odyssée physique et poétique, portée par la seule force de ses bras. Elle grimpe, chute, suspend son souffle contre la paroi, enchaînant glissements, suspensions et étreintes avec la matière. Dans ce volume étroit, chaque mouvement devient un défi à la pesanteur, un appel d’air contre l’enfermement. La circassienne italo-brésilienne invente un vocabulaire d’ascensions fragiles, de résistances ténues et d’illusions d’apesanteur. Dans cette cage ouverte sur le ciel, chaque geste devient une tentative d’évasion, une respiration contre la contrainte. À la croisée de la danse et de l’acrobatie, Alice Rende esquisse une cartographie intime du désir de liberté. Chutes, recommencements, élans précaires : son corps trace le vertige obstiné d’une échappée sans fin.

Sur une idée originale de Alice Rende
Interprétation Alice Rende
Création sonore Chloé Levoy
Conception et construction de la scénographie Benet Jofre
Remerciements : Roberto Magro
Production Compagnie Ar Clemence Drake et Alina Yanikeeva

Avec le soutien de Archaos Pôle National de Cirque de Marseille (France), Central del Circ Fàbric de Creació de Barcelone (Espagne) ; Call “Surreale’’ / Ministère de la Culture et l’Héritage, Région du Piedmont (Italie)
Accueil en résidence Central del Circ, Barcelone (Espagne) ; Espai Obrador, Deltebre (Espagne) ; La Grainerie, Fabrique des arts du cirque Toulouse (France)